Face aux dégâts sanitaires sur les plus fragiles (enfants, séniors, malades) et sur l'ensemble des habitant-e-s, il est temps d'agir pour réduire la pollution. Des solutions existent pour retrouver, en 5 ans, un air de qualité acceptable pour notre santé.
Paris doit s’engager fermement dans une politique de mobilités durables en suivant 3 priorités
1/ Rapprocher à l’échelle de la métropole le lieu de travail du domicile. il faut pour cela mieux partager les emplois et répartir les logements.
2/ Investir massivement dans les transports en commun avec notamment le tramway de la Seine, et faire de Paris la capitale mondiale du vélo et des circulations douces
3/ Dissuader les camions polluants, déclencher la circulation alternée et la gratuité des transports en commun en cas de pic de pollution
Parallèlement un plan de sortie du diesel, principal responsable de l’accroissement des polluants dans l’air, devra être mis en œuvre par le gouvernement en mettant fin aux incitations à polluer. L’hypocrisie des gouvernements successifs de l’UMP et du PS sur cette question est irresponsable. Par une politique d’incitation à l’abandon des véhicules diesel et le dévelopement des transports en commun propres, l’Etat, la Région, la métropole, ont les moyens d’agir pour retrouver dès 2020 un air de qualité.
Mais rien ne bougera sans les habitant-e-s et les citoyen-nes.
En tant que citoyen-ne concerné-e par la pollution de l'air, j'appelle le Ministère de la Santé à agir pour protéger la santé des habitant-e-s les plus fragiles (enfants, personnes âgées...)
Je demande l'ouverture légale des actions collectives juridiques en matière de santé environnementale.
Je demande le lancement d'une conférence citoyenne à Paris associant l'ensemble des acteurs locaux pour retrouver d'ici 2020 un air de qualité.
Elections municipales des 23 et 30 mars 2014